Présentation du 5 juin au 5 juillet 2015 : Le monde aux couleurs de Dr. Dolores Sandoval
Fondé et dirigé par Guy M. Chigoho Espace Mushagalusa est un lieu convivial où différentes cultures se rencontrent, se juxtaposent et cohabitent autours des arts premiers d’Afrique. Établi à Montréal en 1993 M. Chigoho est galeriste, collectionneur mais aussi membre du conseil d’administration de la table ronde du Mois de l’Histoire des Noirs etnominé du Gala Inspiration 2012 pour la catégorie entreprenariat.
Le mois prochain l’Espace Mushagalusa présentera du 5 juin au 5 juillet 2015, Le monde aux couleurs de Dr. Dolores Sandoval, au 533 rue Ontario Bur 100, Montréal (QC) H2L 1N8.
Un mois plein d’activités gratuites, qui s’articulent autour du thème de l’invisibilité historique que vivaient les membres de la société nord-américaine d’origine africaine et comment cette invisibilité a marqué toutes les facettes de leur quotidien. L’histoire personnelle et familiale de Dr. Sandoval est à la fois émouvante et pleine d’enseignements pour nous tous.:
- Vernissage le 4 juin 2015 de 18h00 à 20h00.
- Exposition de peintures, dessins et photographies.
- Deux représentations théâtrales, en anglais le samedi 13 et en français le dimanche 14 juin, de Coloured Pictures in Family Frames. Le texte raconte l’histoire des Sandoval, une famille multiraciale aux origines africaines, espagnoles, françaises, anglaises et écossaises et amérindiennes. Cette famille qui, après un long parcours migratoire entrepris en 1850, s’est installée à Montréal en 1880.
- Une conférence de l’éminente historienne Dr. Dorothy Williams sur le rôle méconnu des soldats noirs au sein des Voltigeurs, le régiment d’infanterie légère formé en 1812 pour repousser l’invasion du Canada par les Américains. Le 28 juin à 16h00.
Universitaire de renom et artiste engagée politiquement et socialement, Dolores Sandoval est la fondatrice de l’Institut DaCosta-Angelique, le seul think-tank noir du Québec avec comme projet majeur, la création d’un musée sur l’immigration. « Pendant toute ma jeunesse, le souci d’acceptation, la recherche d’identité, tout comme le sentiment d’invisibilité, par exemple mon père a dû se faire passer pour un espagnol pour trouver du travail, ont été une source de confusion. Comment comprendre que l’on n’est pas assez blanc pour certains et pas assez noir pour d’autres ? Cet événement du mois de juin est un exercice, à la fois personnel et social, qui mettra à nu la réalité de ces vies trop longtemps invisibles, ne serait-ce que pour faire comprendre que sous différentes couleurs nous sommes membres d’une même famille. » (Dolores Sandoval)